Selon un avertissement provenant de Mr. Osamu Amano, de l'Agence Japonaise de l'Energie Atomique (Centre de développement des ressources humaines nucléaire de la préfecture de Fukushima), le niveau de contamination radioactive de césium 137 des forêts du sud de la préfecture de Fukushima atteint un niveau préoccupant. Si ce niveau avait baissé depuis juin 2011, il stagne depuis un mois.
C'est à la suite des pluies et la chute des feuilles que la radioactivité a augmenté dans les zones forestières. En effet, le césium présent dans les arbres a été absorbé par les racines des feuilles qui tombent durant l'automne, propageant ainsi la contamination radioactive au sol. Selon Mr. Osamu "Lorsque les feuilles commencent à tomber, il devient alors nécessaire de porter un masque en forêt".
Cette contamination affecte non seulement les forêts, mais aussi les zones urbaines via les eaux de ruissellement provenant des bois et montagnes. Ainsi selon des mesures effectuées par le professeur Tomoya Yamauchi (Ecole des Sciences Maritimes, Université de Kobe), la ville de Fukushima a aussi été atteinte : de 931.000 Bq/m2 en juin 2011, la dose relevée dans les gouttières du district de Watari est montée à 4 794.000 Bq/m2 en septembre 2011. Ce phénomène est accentué par le fait que la forêt est proche de la ville.
Ce même phénomène a été remarqué dans la ville côtière de Minamisoma (70 km de la ville de Fukushima), où les entreprises de construction locales ont remarqué la hausse de la radioactivité due aux eaux de ruissellement provenant des montagnes environnantes. En effet, dans différents districts de la ville les doses relevées étaient comprises entre 1,5 micro-Sv/h et 3 micro-Sv/h en novembre 2011 contre 2,4 micro-Sv/h à 4,5 micro-Sv/h en juin 2011. Ces taux de radioactivité ne sont pas si importants que cela, puisqu'ils restent de l'ordre de grandeur du rayonnement naturel, mais leur stabilité demeure un facteur préoccupant. [1]
Cependant, il est à noter qu'à certains endroits, et notamment à proximité d'écoles primaires, les taux de radioactivité atteignent 20 micro-Sv/h. Cette valeur est elle bien plus préoccupante, puisqu'elle est de l'ordre de grandeur des rayonnements dans les environnements naturels fortement radioactifs.
Source:http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/68548.htm
SANTE - Les dernières mesures de contamination radioactive après l'accident de Fukushima ont mis en évidence des taux élevés de césium dans ces végétaux...
Selon les dernières mesures publiées par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) ce mercredi, la contamination radioactive des terres provoquée par la catastrophe de Fukushima a durablement atteint les végétaux, au premier rang desquels les pousses de bambou, les feuilles de thé et les abricots. Les taux de césium observés dans plusieurs régions japonaises, sont plus élevés que les taux admissibles pour leur consommation.
Les abricots japonais contaminés pour longtemps
Lors de l’accident, en mars, les bambous et les théiers portaient leur feuillage de printemps qui a absorbé les dépôts radioactifs. La plante entière s’est trouvée contaminée par le césium, et les nouvelles pousses ont également été contaminées. Les récoltes de juin présentaient des taux de césium atteignant 1.000 becquerels par kilo pour le thé et 2.000 becquerels par kilo pour le bambou dans des régions éloignées de plusieurs centaines de kilomètres de la centrale de Fukushima.
Si l’IRSN estime que les prochaines récoltes auront des taux moindres, la consommation de ces plantes doit rester sous surveillance dans les mois voire les années à venir car «les produits conditionnés issus des premières récoltes sont susceptibles de perdurer sur le marché durant des mois», prévient l’IRSN.
Les abricotiers étaient déjà en fleurs en mars, et les fruits ont été récoltés dès la fin mai. Fortement contaminés, les abricots japonais pourraient porter les traces de Fukushima pendant encore plusieurs années.
La contamination des bœufs est exceptionnelle
Concernant la viande de bœuf, l’IRSN précise que le cas du troupeau de Minamisoma, fortement contaminé, est exceptionnel. Les mesures précédentes n’avaient révélé que de faibles contaminations dans la viande (bœuf, porc et poulet) et dans les œufs.
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