dimanche 27 novembre 2011

La Bataille De Tchernobyl


Ce documentaire, alliant à la fois témoignages et documents d’archives, raconte pour la première fois, la bataille de Tchernobyl. Elle commence la nuit de l’explosion, le 26 avril 1986, à 01h23. Pendant huit mois, huit cent mille soldats envoyés de tout l’Empire soviétique vont tenter de « liquider » la radioactivité, construire le « sarcophage » du réacteur accidenté, mais ils vont surtout sauver le Monde d’une seconde explosion, une explosion nucléaire, quinze fois plus puissante qu’Hiroshima, qui aurait ravagé la moitié de l’Europe…
Réalisation : Thomas Johnson

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Les essais nucléaire Français

Une carte de l'armée française de 1960, déclassifiée en 2013, montre que les retombées radioactives du premier essai nucléaire français dans le Sahara algérien ont été beaucoup plus importantes que celles admises à l'époque, s'étendant à toute l'Afrique l'ouest et au sud de l'Europe, selon un document publié vendredi 14 février par Le Parisien.

Cette carte montre que, jusqu'au treizième jour suivant l'explosion aérienne, le 13 février 1960, de Gerboise Bleue, la première bombe française, les retombées radioactives se sont étendues à toute l'Afrique de l'Ouest, au sud-est jusqu'à la Centrafrique, ainsi qu'au nord, sur la côte espagnole et la Sicile.

« Les militaires reconnaissent qu'à certains endroits les normes de sécurité ont été largement dépassées : à Arak, près de Tamanrasset, où l'eau a été fortement contaminée, mais aussi dans la capitale tchadienne de N'Djamena », écrit Le Parisien.

DES RADIOÉLÉMENTS NOCIFS POUR LA SANTÉ

« La carte du zonage des retombées montre que certains radioéléments éjectés par les explosions aériennes, tel l'iode 131 ou le césium 137, ont pu être inhalés par les populations malgré leur dilution dans l'atmosphère », affirme Bruno Barillot, un spécialiste des essais nucléaires cité par Le Parisien. Or, selon cet expert, « personne n'ignore aujourd'hui que ces éléments radioactifs sont à l'origine de cancers ou de maladies cardio-vasculaires ».

« Classée secret-défense par l'armée pendant des décennies », cette carte à été déclassifiée le 4 avril 2013 « dans le cadre de l'enquête pénale déclenchée par les vétérans des campagnes d'essais nucléaires français [dans le Sahara au début des années 1960, puis en Polynésie dans les années 1970] », précise le quotidien.



Ce premier novembre 2006, date anniversaire du déclenchement de la révolution algérienne, est une autre occasion de rappeler à nos mémoires et à celles du monde l’un des nombreux crimes du colonialisme français, une atrocité, un acte barbare : les premiers essais nucléaires français dans le Sahara algérien utilisant des cobayes humains algériens.


Camp Reggane, Gerboise Bleue, premier essai nucléaire français suivis de bien d’autres
Le 22 juillet 1958 la décision du général de Gaulle fixait la date de la première explosion expérimentale au 1er trimestre 1960. De leur côté, les armées avaient déjà créé en février 1956 le Groupe d’études des expérimentations spéciales sous la direction du Commandant des armes spéciales de l’armée de Terre et, en juillet 1957, elles décidaient d’implanter un champ de tirs nucléaires près de Reggane, oasis située à 150 km d’Adrar, dans le Sud algérien. Le programme a commencé par l’installation de la base-vie (photo 1) des militaires français à 12 km à l’est de Reggane. Une base qui a compté près de 3000 hommes. Et malgré le moratoire décidé en 1958 par les USA, l’ex-URSS et la Grande Bretagne interdisant les essais nucléaires atmosphériques, la France déclenche sa première série d’essais atmosphériques utilisant des bombes au plutonium et à l’uranium. Les tirs étaient effectués à partir d’une tour. Sous le nom de code Gerboise bleue, le 13 février 1960, à 7 h 04, à 40 km au sud de Reggane, avait lieu le premier tir nucléaire français, la bombe atomique française ou bombe A.

Hamoudia a été le point zéro de l’explosion. La bombe A avait atteint une puissance de feu nucléaire estimée à trois fois la puissance de la bombe larguée sur Hiroshima ! Et la France entrait dans le club des puissances nucléaires militaires, saluée par un « Hourra ! » du général de Gaulle et un titre à la une du journal Le Monde.

D’autres explosions aériennes ont suivi au même endroit, Gerboise blanche (1er avril 1960), Gerboises rouge (27 décembre 1960) et verte (25 avril 1961). Lors de ce dernier tir du 25 avril 1961 (gerboise verte) la bombe n’explosa pas conformément aux directives, « 195 soldats furent irradiés dont une dizaine mourront contaminés ». A partir du 7 novembre 1961 les autorités françaises décidèrent d’effectuer les prochains tirs atomiques dans des galeries souterraines creusées dans les montagnes du désert, au Hoggar, notamment à In Eker à 150km au nord de Tamanrasset, dans le Sud-Ouest Algérien.

L’objectif étant d’éviter toute contamination de l’environnement car toute « la poussière dégagée au cours de l’explosion ainsi que les gaz radioactifs étaient ainsi confinés dans le cône d’éboulis formé à l’intérieur de la chambre après l’explosion et devaient se fixer dans les roches, du moins en théorie ». Cependant le succès attendu fut un autre échec, lors du 2ème tir, le tir de Béryl (1er mai 1962) l’explosion souterraine (photo 2) provoqua l’écroulement de la montagne et libéra un nuage radioactif dans l’atmosphère. Le nuage radioactif de l’accident Béryl atteignit 2600m d’altitude et fut suivi sur une distance d’au moins 600 km. Parmi les victimes seulement 17 sont répertoriées et mortes de leucémie. Le tir suivant (Emeraude, 18 mars 1963) libère également de la radioactivité dans l’air.

De novembre 1961 à février 1966, treize tirs en galerie ont été effectués dont quatre n’ont pas été totalement contenus ou confinés. Les noms de code des tirs : Agathe, Béryl, Améthyste, Rubis, Emeraude etc. En 1966, après l’indépendance de l’Algérie, la France abandonna ses expériences au Sahara selon les accords d’Evian.


 Les cobayes humains algériens, travailleurs algériens, appelés français
Cette opération étant un secret bien gardé, aucun avertissement n’a été donné à la population locale pour se prémunir des effets de la radioactivité.

Aucun scrupule n’a secoué les consciences des militaires malgré leurs connaissances des risques et traumatismes majeurs encourus par une population si proche de l’épicentre, ayant déjà une idée après les centaines de milliers de victimes à Hiroshima et Nagasaki. Au contraire, selon les nombreux témoignages, ces militaires ont poussé la barbarie à l’extrême en exposant 150 prisonniers algériens, résistants pour la plupart, ils étaient ligotés à des poteaux à environ 1 km de l’épicentre, l’objectif « scientifique » étant de voir les effets des radiations sur ces cobayes humains.

Le témoignage de M. Chennafi, « un sexagénaire, enlevé avec cinq de ses amis de Staouéli (ouest d’Alger) à Reggane où ils devaient travailler jour et nuit et préparer l’installation de la bombe nucléaire : « Après l’explosion de cette bombe, les victimes étaient parties en fumée. Même les ossements ont disparu ». Plusieurs militaires et médecins Français ont confirmé l’utilisation par l’armée française d’habitants de la région ou de Ghardaia afin de "tester l’effet des radiations" sur eux. Ces derniers ont été placés dans les lieues servant de théâtre des opérations sans protection aucune. Les survivants n’ont bénéficié d’aucun traitement contre les radiations nucléaires par la suite.

Les effets des essais nucléaires, atmosphériques à Reggane et souterrains à Tamanrasset, continuent à se faire ressentir avec des pathologies caractéristiques des radiations. Bien que les morts n’aient pas été recensés car considérés morts de mort naturelle à l’époque faute d’encadrement sanitaire, les maladies sont évidentes même chez les animaux.

Ainsi, comme démontré par de nombreuses études, les populations de Reggane et d’In Ekker à Tamanrasset souffrent encore des effets de ces essais qui ont coûté la vie à des milliers de personnes et engendré des maladies graves. A Reggane où les essais ont été atmosphériques et ont couvert une vaste zone non protégée, selon le Pr. Aboudi, les cancers notamment les leucémies dépassent de manière sensible la moyenne dans la région où l’on constate également des cas de malformations chez les nouveaux-nés et une baisse de fertilité des personnes. La cécité chez ce vieillard qui raconte comment la lumière de l’explosion a brûlé ses yeux.

Dans la région de In Eker, mieux protégés que Reggane car les tirs étaient souterrains malgré les échecs de certains, le Pr. Aboudi a constaté que 10 chameaux sur 60 présentaient des leucémies et des changements dans leur hématologie.

D’autres témoignages dont ceux de Mr Bendjebbar, parlent de la sécheresse qui a frappé la région de Reggane, la mort des animaux et la disparition de la végétation. Brebis et chamelles mettant bas des « monstres ».

Par ailleurs, des milliers de travailleurs algériens et un groupe d’appelés français ont été exposés sciemment aux explosions sans protection alors que des personnalités présentes ont bénéficié de combinaisons et de masque anti-gaz. Selon les données « 24 000 civils et militaires ont été utilisés dans ces explosions sans compter la population de la région ».

Ces « Irradiés de la République », Français victimes des essais nucléaires en Algérie et en Polynésie française, ont officiellement déposé plainte auprès de la justice française. Ceux qui ne sont pas morts souffrent de maladies nombreuses dont « des cancers du sang, de la thyroïde, de la bouche, des poumons, de la peau, des glaucomes, des problèmes cardiaques.
Ils ont transmis sans le savoir des affections génétiques à leur descendance ».

Qu’en est-il des victimes algériennes qui continuent de souffrir et meurent en silence ?


Dégâts sur l’environnement
Les effets dévastateurs de ces essais consistent dans la radioactivité et la pollution qui a ravagé tout l’écosystème de la région et même des pays voisins. Il est reconnu que les essais atmosphériques en particulier se sont avérés très polluants en irradiant le sol algérien tout en causant un grave préjudice écologique dont témoignent encore les roches noires et les terres brûlées où aucune végétation ne pousse.

Ce qui est constaté dans la région de Tamanrasset à 150 km du site d’In Ekker c’est la disparition de l’eau potable qui pourrait avoir un lien avec le site atomique, les explosions causant des déplacements tectoniques, voire des séismes.

Dans les wilayas d’Adrar et de Tamanrasset les centaines de KT des bombes ont libéré des radiations qui ont couvert des superficies s’étendant sur des centaines de Km, 150 Km de long selon le rapport du CEA de 1960 et sur un rayon de 80 Km selon les chercheurs. Les bombes fabriquées avec du plutonium, connu pour être plus toxique que l’uranium, sont un véritable poison pour l’environnement et les humains. Le plutonium utilisé dans ces bombes demande 24 000 ans pour que diminue la moitié de ses effets toujours selon les chercheurs.

Quarante ans après la fin des essais, la persistance de la menace radioactive pèse toujours sur une large portion du territoire algérien surtout que la puissance des vents sahariens a du disperser les éléments radioactifs sur une très grande surface.

Ces essais ont ainsi provoqué des catastrophes environnementales et humanitaires que l’Etat Français n’a pas voulu reconnaître jusqu’à présent. Il persiste à nier les conséquences des radiations sur les victimes en particulier les populations locales.

Quand la France se décidera-t-elle à demander pardon pour tous les crimes commis au nom de la République sur tout un peuple dont même la descendance continue de subir les conséquences de cette colonisation où la barbarie des civilisateurs a atteint son paroxysme ?

Quand la France se décidera-t-elle à demander pardon au peuple algérien ? Quand la France aura-t-elle honte de son passé colonial en Algérie ?

1er novembre 1954 : début de la guerre d’Algérie

Visualiser une vidéo sur le colonialisme français en Algerie :"Les 3 couleurs de l’Empire" documentaire sur l’empire colonial de la France de Jean-Claude Guidicelli et Virginie Adoutte (2001), coproduit par Arte France et Riff International Productions. 1h10 min

Présentation :

Colonisée au nom de valeurs humanistes, l’Algérie symbolisa pendant presque un siècle et demi l’utopie coloniale française. Examinant la manière dont la France a géré son « image », ce documentaire retrace les étapes de « l’idée coloniale », dont les principes n’ont pas totalement disparu. Sûre de sa mission civilisatrice et désireuse de construire un empire puissant pouvant rivaliser avec celui du Royaume-Uni, la France entreprend, dès 1830, de conquérir l’Algérie. Les soldats, les ingénieurs puis les colons agriculteurs venus de toute la France, et même de toute l’Europe, s’emparent du territoire. Massacre des opposants, expropriation des indigènes, entreprise de « désislamisation », installation d’industries et construction de voies de communication... Tout est légitimé par une certaine idée du progrès et la nécessité d’une Algérie « française ».

La colonisation est aussi une affaire d’images et de propagande. L’Agence générale des colonies, créée en 1919, contrôle plus de 80 % des images venant des colonies françaises. Malgré les voix discordantes - notamment celles de saint-simoniens, de voyageurs, d’écrivains et d’indigènes -, la politique coloniale de la France continue d’afficher ses valeurs républicaines et humanistes. Elle atteint son apogée lors de l’exposition coloniale de 1931. Développant l’idée d’une hiérarchie entre les communautés et la notion de « races », les tenants de l’empire vont bientôt devoir affronter les soulèvements de ceux qu’ils ont « éduqués » pendant un peu plus d’un siècle...

Source : www.planetenonviolence.org
AVoir : http://hoggar-cemo.blogspot.fr/p/la-base-d-in-amguel.html

NUCLEAIRE: Le Scandale des déchets


En pleine prise de conscience des menaces de réchauffement climatique, les industriels et certains politiques nous présentent l’énergie nucléaire comme la solution d’avenir, une énergie propre, maîtrisée, sans impact sur l’environnement et la santé. Parfois même, une énergie qui s’inscrit dans le « développement durable ». Mais l’énergie nucléaire est-elle aussi propre qu’on nous le dit ?
DÉCHETS : LE CAUCHEMAR DU NUCLÉAIRE
Réalisateur : Eric Guéret
Auteurs : Laure Noualhat et Eric Guéret
Avec la participation de Michèle Rivasi et Jean-Luc Thierry
Production : ARTE France, Bonne pioche, en association avec Sundance Channel
Mardi, 13 octobre 2009 à 20:45 sur ARTE
Rediffusion jeudi 15 octobre à 09H55
(France, 2009, 98mn)
La Russie accueille sur son sol 13% de nos déchets nucléaires. On y découvre des villes secrètes de 30 000 habitants comme Tomsk, en Sibérie, où dorment, impunément, des tonnes d'uranium enrichi, tandis qu'à l'hôpital d'à coté, la directrice reconnait un taux de cancer anormalement élevé. Des responsables de la com » de l'usine Areva de la Hague incapables d'affirmer face caméra qu'il y a « zéro contamination ». Sans parler des responsables d'EDF qui annulent l'interview quand ils comprennent la teneur des questions..
Talon d'Achille de l'industrie nucléaire en France, la question des déchets n'a jamais été explorée par une enquête de cette envergure (huit mois sur trois continents). En se faisant accompagner par les militants de Greenpeace -qui accumulent des données depuis trente ans- et les experts de la Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité (Criirad).
Ce documentaire pose beaucoup plus de questions qu'il apporte de réponses, notamment du fait du black-out opposé par EDF et Areva.
Malgré le barnum médiatique déclenché par ce documentaire accompagné d'un livre, Areva ne semble pas près de changer sa com, alléguant que le nucléaire est recyclable à 96%. Alors que, selon les nouveaux calculs que l'enquête a permis de réaliser, le taux effectif de recyclage des matières nucléaires n'est que de 10%. Ce qu'Areva appelle matière recyclable et qui est envoyé en Russie n'est en effet pas réexploité, mais reste entreposé pour 80 à 90%. 

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Pour poursuivre le dernier documentaire portant sur Lbataille de Tchernobyl, voila pour vous un excellent documentaire de Arte sur les déchets nucléaire. Comme inscrit sur la pochette « L'obligation de subir nous donne le droit de savoir ». Oui mais, sommes nous vraiment encore obligé de subir? Subissons nous vraiment? Car pour subir il faut être dans une position de faiblesse ou le rapport de force n'est pas à notre avantage. Selon moi, si la majorité des gens étaient mieux informés sur le nucléaire, ce rapport de force changerait car les populations sont beaucoup plus nombreuse que les lobbyistes du nucléaire et elles refuseraient de financer cette industrie de la mort. La sagesse passe par la connaissance de la vérité.
Titre : Déchets : le cauchemar du nucléaire Réalisateur : Eric Guéret Auteurs : Laure Noualhat et Eric Guéret Production : ARTE France, Bonne pioche, en association avec Sundance Channel
Présentation :
En pleine prise de conscience des menaces de réchauffement climatique, les industriels et certains politiques nous présentent l’énergie nucléaire comme la solution d’avenir, une énergie propre, maîtrisée, sans impact sur l’environnement et la santé. Parfois même, une énergie qui s’inscrit dans le « développement durable ». Mais l’énergie nucléaire est-elle aussi propre qu’on nous le dit ?
Car les déchets sont le point faible du nucléaire, son talon d’Achille, son pire cauchemar.
Entre les pro et les anti-nucléaires, le débat fait rage. Faut-il oui ou non relancer cette énergie que la plupart des pays européens avaient déjà décidé d’abandonner ? Au cœur des débats, la crainte des déchets nucléaires, partagée par tous. Car les déchets sont le point faible du nucléaire, son talon d’Achille, son pire cauchemar. Les populations en ont peur, les scientifiques ne trouvent pas de solution acceptable, les industriels tentent de nous rassurer et les politiques évitent le sujet. Pourtant, les quelques pays européens qui ont ouvert le débat sur la contamination des déchets (radioactifs pendant des milliers d’années), ont décidé de sortir progressivement du nucléaire.
C’est le cas de l’Autriche, de la Suède, de la Belgique ou de l’Allemagne. Mais que connaissons-nous exactement ? Comment les populations peuvent-elles avoir une vision claire d’un domaine couvert depuis toujours par le secret ? Pourquoi ce déficit démocratique sur une question politique et environnementale majeure ? Nous partons en quête de « la vérité sur les déchets » en France, en Allemagne, aux États-Unis et en Russie… Les scientifiques de la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité) nous accompagnent sur les sites nucléaires. À l’aide des mesures et des prélèvements qu’ils effectuent sur le terrain, d’analyses et de rencontres avec des travailleurs du nucléaire et des opposants, nous tentons de répondre aux questions que tout le monde se pose.
• Les déchets sont-ils dangereux ? • Comment sont-ils gérés depuis l’origine du nucléaire ? • Existe-t-il une solution pour les déchets ?
Nous allons également à la rencontre des responsables politiques (Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement, Robert Alvarez, ancien conseiller énergétique de l’administration Clinton) et industriels (Areva, EDF) pour tenter de résoudre d’autres interrogations.
• Les populations sont-elles informées des dangers des déchets ? • Le nucléaire peut-il être démocratique ? • Qui détient réellement le pouvoir ? • Quels sont les vrais enjeux politiques et industriels ? • Les déchets menacent-ils l’avenir du nucléaire ?
En partant à la quête de « la vérité sur les déchets », nous abordons le sujet tabou du nucléaire par sa zone la plus sombre. Ce film a l’ambition de donner enfin à chacun les clefs pour comprendre des choix qui pèsent lourd dans l’avenir de l’humanité.
Reportage en entier. Voila un héritage du nucléaire et de ses déchets :

samedi 26 novembre 2011

L'après Nucléaire les dangers


l'après Fukushima, un scandale apocalyptique !
En toute discrétion, dans nos campagnes, à proximité immédiate des villages ou des villes, des déchets radioactifs extrêmement dangereux ont été disséminés, ou ensevelis méthodiquement, depuis des dizaines années. Pire encore, ils ont parfois servi à construire des routes, des parkings, et même des logements, des écoles ou des aires de jeu pour les enfants... Sans aucune mise en garde sur les risques encourus ! Car entre 1945 et 2001, la France a exploité 210 mines d'uranium sur son territoire. Elles ont produit 300 millions de tonnes de déchets radioactifs qui ont été abandonnés sans mesure de protection ou de surveillance particulière. Qui sont les responsables ? Pourquoi ceux qui ont tenté de donner l'alerte n'ont-ils jamais été écoutés ? Pourquoi l'Etat n'a-t-il pas alerté les riverains ? Les populations sont-elles en danger ? Elise Lucet et l'équipe de Pièces à conviction ont mené l'enquête sur ce scandale, au coeur des campagnes et des villes françaises.

URANIUM: Le scandale de la France contaminée 1/8
URANIUM: Le scandale de la France contaminée 2/8
URANIUM: Le scandale de la France contaminée 3/8
Saint-Priest (Loire), la mine d'uranium a fermé en 1980. Depuis, des résidus radioactifs sont stockés sur le site, mais d'autres ont servi de matériau de construction, de remblai sur les chemins... Les riverains, inquiets, sont mobilisés. Reportage. (A voir également.)
"Biiiiiiiiiiiip!" D'un coup, le compteur Geiger s'affole; un son aigu, strident. C'est un caillou, échoué sur le bord d'un chemin, qui a fait s'emballer la machine. A 80 centimètres de la pierre, le compteur affiche déjà 15 microsieverts (µSv). Et les chiffres grimpent à mesure que l'on se rapproche: 89, 158, 195... Christian Courbon lance un sifflement de spécialiste: "Ouh la! Ça crache!"
Ça "crache" tellement, d'après ce technicien de la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (Criirad), que les 195 µSv mesurés représentent 800 fois le niveau de radioactivité naturelle (0,3 µSv). Traduction: il suffit de tenir ce caillou dans les mains pendant quelques heures pour atteindre la dose maximale annuelle admise par les autorités sanitaires. Pas rassurée, Arlette Maussan, qui se tient à ses côtés, recule d'un pas. "Ne restons pas là", lance la présidente du collectif des Bois noirs, une association de riverains qui se bat, depuis près de trente ans, pour informer la population. Droite comme un "I", sûre de son combat, Arlette raconte: née dans le coin, elle aime sa région et voudrait bien "se promener sans risques" dans le pays qui l'a vu grandir.


URANIUM: Le scandale de la France contaminée 4/8
Auvergne, Limousin,
AREVA refuse en outre de réaliser des échantillonnages permettant de vérifier si des déchets radioactifs sont présents sous les villas. Leur présence est hautement probable dans la mesure où les relevés radiamétriques effectués par la CRIIRAD en 2006 ont montré que la contamination est détectable contre le mur nord de la villa centrale. La présence de ces déchets explique que la concentration en radon 222 dans l’air intérieur de certaines de ces villas (gaz radioactif cancérigène) dépasse très largement les recommandations de l’OMS (100 Bq/m3) et le seuil d’intervention en urgence de 1000 Bq/m3 fixé par la réglementation française pour les Etablissements Recevant du Public. La CRIIRAD a mesuré en effet jusqu’à 5 000 Bq/m3 dans la chambre d’une des villas.
On notera que dans une habitation de même type construite à quelques centaines de mètres, sur un terrain non contaminé, les valeurs sont de 62 et 76 Bq/m3.
URANIUM: Le scandale de la France contaminée 5/8
URANIUM: Le scandale de la France contaminée 6/8
URANIUM: Le scandale de la France contaminée 7/8
Haute-Vienne,
URANIUM: Le scandale de la France contaminée 8/8

Jeremy Rifkin, Nucléaire, France


En 2005, les centrales thermiques (essentiellement nucléaires) d'EDF ont consommé 42 milliards de mètres-cubes d'eau douce. Consommation eau douce, France:
- Electricité: 57%
- Eau potable 18%
- Irrigation (agriculture): 14%
- Industrie: 11%

  • Je suis convaincu! Par contre c'est mal traduit par endroits.
    1:03-politicians haven't caught up = les hommes politiques n'ont pas encore compris (et non "se faire avoir")
    1:28-which is the rationale for the renaissance of this industry = ce qui est le raisonnement derrière le renouveau du secteur (et non le contre-sens "ce qui est irrationnel")
    2:32-it's disgraceful = c'est honteux (et non "ça dérange")
    4:14-in thirty, fourty years = dans 30-40 ans (et non "dans 34 ans" :P)
    Fresh water = eau douce (pas eau potable).

Les rejets en mer à Fukushima


Les rejets en mer à Fukushima trois fois plus importants qu'estimé

© ap
Le cumul des substances radioactives rejetées en mer par la centrale nucléaire accidentée de Fukushima serait environ trois fois plus important que ne le pensait l'opérateur du site, a affirmé vendredi la presse nippone.
© getty
© getty
Des chercheurs japonais évaluent à présent à 15.000 térabecquerels la quantité d'éléments radioactifs dispersés dans l'océan Pacifique entre mars et avril, à la suite des explosions d'hydrogène et autres avaries survenues à Fukushima Daiichi, complexe atomique endommagé par le séisme et le tsunami du 11 mars dans le nord-est de l'archipel. 

L'opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power (Tecpo), avait estimé auparavant à 4.700 térabecquerels le total d'iode et césium radioactifs rejetés dans la mer, en fonction de prélèvements effectués début avril. 

Mais une équipe de chercheurs, dirigée par Takuya Kobayashi de l'Agence japonaise de l'Energie atomique, a fondé ses estimations sur d'autres données, provenant notamment d'échantillons d'eau de mer pris entre le 21 mars et le 30 avril, selon plusieurs quotidiens japonais. 

Selon les chercheurs, les particules radioactives sont arrivées en mer par divers canaux et d'autres, rejetées dans l'atmosphère, sont retombées dans l'eau de l'océan. 

Les bâtiments des réacteurs, qui ont été arrosés massivement pour être refroidis, ont laissé échapper des quantités d'eaux contaminées par les voies souterraines, tandis que des émissions radioactives ont accompagné les explosions d'hydrogène qui se sont produites dans plusieurs bâtiments de réacteurs durant les premiers jours suivant le désastre. (belga)

Fukushima @lex a Tokyo la réalité en vidéo


Alex à Fukushima
Depuis mars @lex témoignait régulièrement et nous faisait part de sa colère.
Cette video du 14 juin 2011 (avant-dernière à ma connaissance) a fait le tour du monde en quelques jours avec plus de 20 000 visionnages.
Il y a 4 jours, @lex et ses abonnés ont découverts que toutes les vidéos concernant ses témoignages avaient disparues de sa chaîne sur ce même site.
Voici ces vidéos...
@lex a Tokyo\Fukushima nuclear plant.(nitrogen injection)
06.04.2011

@lex a Tokyo\Japan magnitude 7 earthquake (tsunami alert now!)
07.04.2011

@lex a Tokyo\Where is the plutonium ?
10.04.2011

@lex a Tokyo\ALERT World in danger high level radiation!
11.04.2011

@lex a Tokyo\Level7 confirmed.(radiation will kill!
12.04.2011

@lex a Tokyo\Nuclear clash! Hysteria vs Minimalists
13.04.2011

@lex a Tokyo\Purchase fish from Fukushima
13.04.2011

@lex a Tokyo\What's going on in japan ?
14.04.2011

@lex a Tokyo\World radiations alert update
14.04.2011

@lex a Tokyo\Playing with words and brainwashing
14.04.2011

@lex a Tokyo\TEPCO new boss of Japan
15.04.2011

@lex a Tokyo\Part 1 fukushima Contamination
15.04.2011

@lex a Tokyo\Part 2 fukushima Contamination
15.04.2011

@lex a Tokyo\ Conspiracy haarp the ultimate baby toy
17.04.2011

@lex a Tokyo\Part 1 fukushima Nuclear crisis
17.04.2011

@lex a Tokyo\Part 1 fukushima World in chaos
17.04.2011

@lex a Tokyo\Fukushima Update-food contamination
21.04.2011

@lex a Tokyo\Nuclear when democracy fuck the freedom of speech we call
22.04.2011

@lex a Tokyo\No nuke no ogm international
15.06.2011

@lex a Tokyo\LA FRANCE DOIT SE REVEILLER
15.06.2011

Merci à Alexis Borreca

Conférence de presse CRIIRAD / PROJECT 47 à Tokyo 1er juin 2011





La transcription conférence de presse tenue par M. Wataru Iwata (projet 47) et M. Bruno CHAREYRON
(CRIIRAD) au Japon National Press Club à Tokyo le 1er Juin, 2011.
http://www.youtube.com/watch?v=rkcT9ScUyhY
TN: les parenthèses ont été délibérément ajoutées pour amener des précisions au texte en raison de la particularité de
la langue parlée japonaise.
0 m - 1 m 20 s
1. Modérateur
Désolé pour vous faire attendre. Nous sommes ici aujourd'hui avec M. Bruno Chareyron, qui est en charge de la
CRIIRAD laboratoire, la Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité;
M. Chareyron présentera la CRIIRAD prochainement, l'organisation la CRIIRAD a été créée en France
après l'accident de Tchernobyl et est aujourd'hui de renommée internationale.
Mais d'abord, nous allons écouter M. Iwata de «Project 47», il va expliquer brièvement pourquoi ils
a invité la CRIIRAD.
1 m 20 s - 4 m 10 s
2. Intervention de M. Iwata
Mon nom est Iwata de "Project 47". Il s'agit d'un groupe d'action créée le 1er avril 2011. A cette époque,
un de nos membres a un peu d'essence à Miami-soma, et plusieurs autres dont moi-même,
étaient à Ishinomaki en tant que bénévoles équipés de compteurs Geiger. Quand nous sommes rentrés, nous sommes tous rencontrés à
Nihonmatsu pour un repas de travail; on voyait des gens là-bas qui faisaient leur quotidien propres
choses sans mesures de protection: aucune instruction confinement à domicile et aucune recommandation
ont été émises. Et pourtant, nous avons été en mesure d'établir avec nos instruments que la radiologie
situation n'était pas normale du tout. Comme la radioactivité est invisible, n'a pas d'odeur ou de couleur, ces personnes
tendaient à leur vie quotidienne comme d'habitude: c'est ainsi (nous avons réalisé l'importance de détenir ces
instruments et) nous avons décidé de créer ce groupe d'action.
Premièrement, nous avons commencé à chercher des dispositifs de comptage, mais nous n'avons pas trouvé pratiquement aucune au Japon.
Nous avons également contacté des distributeurs dans les Etats-Unis, l'Allemagne et la France, mais là encore, il
avait pas de stocks disponibles. Enfin, nous avons essayé d'obtenir une certaine part d'un ami qui était retourné en France,
et lui a demandé de regarder pour nous, ce qui l'a amené à contacter le CRIIRAD.
Nous avons expliqué notre mission à la CRIIRAD: l'Institut nous a prêté deux instruments de précision et d'une
douzaine de comptoirs portables. Avec cet équipement, nous avons ensuite allé à Fukushima vers la fin du
Avril et nous avons commencé à faire des mesures. Après nous avons commencé à envoyer les résultats de mesure à
l'CRIIRAD, nous avons inclus le long des opinions de la population.
Plus tard, le directeur général de la CRIIRAD, Bruno Chareyron est venu au Japon: il est ici depuis
24 mai et nous avons depuis lancé une campagne de mesure.