La transcription conférence de presse tenue par M. Wataru Iwata (projet 47) et M. Bruno CHAREYRON
(CRIIRAD) au Japon National Press Club à Tokyo le 1er Juin, 2011.
http://www.youtube.com/watch?v=rkcT9ScUyhY
TN: les parenthèses ont été délibérément ajoutées pour amener des précisions au texte en raison de la particularité de
la langue parlée japonaise.
0 m - 1 m 20 s
1. Modérateur
Désolé pour vous faire attendre. Nous sommes ici aujourd'hui avec M. Bruno Chareyron, qui est en charge de la
CRIIRAD laboratoire, la Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité;
M. Chareyron présentera la CRIIRAD prochainement, l'organisation la CRIIRAD a été créée en France
après l'accident de Tchernobyl et est aujourd'hui de renommée internationale.
Mais d'abord, nous allons écouter M. Iwata de «Project 47», il va expliquer brièvement pourquoi ils
a invité la CRIIRAD.
1 m 20 s - 4 m 10 s
2. Intervention de M. Iwata
Mon nom est Iwata de "Project 47". Il s'agit d'un groupe d'action créée le 1er avril 2011. A cette époque,
un de nos membres a un peu d'essence à Miami-soma, et plusieurs autres dont moi-même,
étaient à Ishinomaki en tant que bénévoles équipés de compteurs Geiger. Quand nous sommes rentrés, nous sommes tous rencontrés à
Nihonmatsu pour un repas de travail; on voyait des gens là-bas qui faisaient leur quotidien propres
choses sans mesures de protection: aucune instruction confinement à domicile et aucune recommandation
ont été émises. Et pourtant, nous avons été en mesure d'établir avec nos instruments que la radiologie
situation n'était pas normale du tout. Comme la radioactivité est invisible, n'a pas d'odeur ou de couleur, ces personnes
tendaient à leur vie quotidienne comme d'habitude: c'est ainsi (nous avons réalisé l'importance de détenir ces
instruments et) nous avons décidé de créer ce groupe d'action.
Premièrement, nous avons commencé à chercher des dispositifs de comptage, mais nous n'avons pas trouvé pratiquement aucune au Japon.
Nous avons également contacté des distributeurs dans les Etats-Unis, l'Allemagne et la France, mais là encore, il
avait pas de stocks disponibles. Enfin, nous avons essayé d'obtenir une certaine part d'un ami qui était retourné en France,
et lui a demandé de regarder pour nous, ce qui l'a amené à contacter le CRIIRAD.
Nous avons expliqué notre mission à la CRIIRAD: l'Institut nous a prêté deux instruments de précision et d'une
douzaine de comptoirs portables. Avec cet équipement, nous avons ensuite allé à Fukushima vers la fin du
Avril et nous avons commencé à faire des mesures. Après nous avons commencé à envoyer les résultats de mesure à
l'CRIIRAD, nous avons inclus le long des opinions de la population.
Plus tard, le directeur général de la CRIIRAD, Bruno Chareyron est venu au Japon: il est ici depuis
24 mai et nous avons depuis lancé une campagne de mesure.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire