vendredi 18 novembre 2011

Fukushima est bien pire que Tchernobyl




"Fukushima est bien pire que Tchernobyl"



Bien que certaines personnes ne soient pas de son avis, Helen Caldicott, experte en nucléaire, crie haut et fort que Fukushima est pire que Tchernobyl.

Cette militante anti-nucléaire australienne et médecin étudie depuis plus de trente années les conséquences des armes nucléaires. Aussi, concernant Fukushima elle ne mâche pas ses mots en affirmant que « ce qui est arrivé au Japon est bien pire que Tchernobyl qui a contaminé 40% de l’Europe ». Dans son dernier rapport, tout en n’oubliant pas la souffrance liée à Tchernobyl et le quasi-million de personnes décédées, elle précise que la situation dans laquelle se trouve la centrale nucléaire de Fukushima est encore moins enviable.

Un désastre d’une ampleur incroyable Helen Caldicott explique que «jamais auparavant, six réacteurs nucléaires d’une centrale n’ont été si gravement endommagés au même moment » et précise que « ces réacteurs sont condamnés. Elle rappelle également à nos mémoires que par le passé trois des ingénieurs impliqués dans la création de Fukushima ont quitté le projet parce qu’ils savaient que la région présentait des risques incommensurables de séismes ».

Que s’est-il vraiment passé à Fukushima?
Le séisme a endommagé la centrale et stoppé le refroidissement des réacteurs. Egalement détruits, les générateurs de secours n’ont pu entrer en action et rétablir le refroidissement. Les barres de combustible ont
alors terriblement chauffé, elles ont fondu ! Les toits des réacteurs ont été soufflés par des explosions. Ces barres sont tellement radioactives que si vous les approchez, vous décédez en quelques minutes.

U r a n i u m e t P l u t o n i u m                                                              
L’uranium utilisé ne se décompose qu’après 4,5 millions d’années, voilà comment on peut empoisonner notre civilisation. Helen, notre physicienne nous précise que : « L’un des éléments les plus meurtriers est le plutonium, un millionième de gramme inhalé provoque le cancer. Si l’on répartit un demi-kilo de plutonium à travers le monde, toute la population mondiale pourra souffrir d’un cancer. Fukushima contenait 250 kilos de plutonium... ». S’il se dispersait à l’air libre, ce serait suffisant pour dire adieu à l’hémisphère Nord.

Les aliments en danger
Et ça ne s’arrête pas là..., précise Helen. Les éléments radioactifs n’ont n’y goût, ni odeur particulière, on ne peut pas les reconnaître. Seul un compteur geiger pourrait les détecter. une fois ingéré, il faut cinq à soixante ans pour développer un cancer. « La nourriture contaminée le restera durant 600 ans ! Et le pire est qu’il n’y a plus rien à faire...» nous dit la physicienne.

Helen Caldicott navigue entre l’Australie et les États-unis où elle continue à donner des conférences afin d’exprimer son avis sur le nucléaire...

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