Fillon appuie un projet d'Areva auprès de son homologue tchèque
PARIS - Le Premier ministre François Fillon a réaffirmé le soutien du gouvernement français à la candidature d'Areva pour la construction de réacteurs nucléaires à la centrale de Temelin, vendredi, lors d'un entretien avec son homologue tchèque Petr Necas, a indiqué Matignon.
La coopération franco-tchèque dans le domaine de lénergie nucléaire a été lun des principaux points évoqués, ont précisé les services du Premier ministre dans un communiqué.
Lors de cette rencontre de plus d'une heure, M. Fillon a réaffirmé le soutien du gouvernement français à loffre dAreva pour le projet de construction de nouveaux réacteurs sur le site de Temelin (sud-ouest).
La coopération franco-tchèque dans le domaine de lénergie nucléaire a été lun des principaux points évoqués, ont précisé les services du Premier ministre dans un communiqué.
Lors de cette rencontre de plus d'une heure, M. Fillon a réaffirmé le soutien du gouvernement français à loffre dAreva pour le projet de construction de nouveaux réacteurs sur le site de Temelin (sud-ouest).
Areva est en course avec le Russe Atomstroïexport et l'Américain Westinghouse dans l'appel d'offres pour la construction de deux nouveaux réacteurs. Les candidats ont jusqu'au 2 juillet 2012 pour déposer leurs offres. La décision finale est attendue en 2013.
Alors que Paris s'efforce de mettre en avant la qualité de son offre en matière de nucléaire civil, le chef du gouvernement a évoqué avec M. Necas les principales conclusions du rapport remis cette semaine par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) au sujet des tests de résistance des installations françaises, à la lumière de la catastrophe de Fukushima (Japon).
Selon l'ASN, ces installations présentent un niveau de sûreté suffisant. Mais elle a aussi jugé indispensable d'accroître leur robustesse.
Lors de l'entretien, MM. Fillon et Necas ont aussi abordé les questions européennes, notamment la mise en oeuvre des décisions prises lors du sommet du 9 décembre, d'après Matignon.
Le Premier ministre tchèque, qui n'a pas fait de déclaration, a souligné combien la stabilité et la solidité de la zone euro étaient importantes pour l'économie tchèque, a ajouté Matignon.
Membre de l'UE depuis 2004, Prague ne fait pas partie de la zone euro. Petr Necas a déclaré à plusieurs reprises que son gouvernement n'allait pas fixer de date pour l'adhésion de son pays pendant son mandat, qui expire en 2014.
Les deux dirigeants, qui ont signé l'an dernier un plan d'action 2011-2013 du partenariat stratégique, ont enfin convenu de la nécessité de promouvoir davantage nos échanges économiques, en particulier dans les hautes technologies et la coopération spatiale.
(©AFP / 06 janvier 2012 14h24)
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