La raison d'être de ce blog:
Offrir une information indépendante, alternative urgente concernant le NUCLEAIRE.
Susciter un esprit critique et une prise de conscience courageuse.
Éveiller un état permanent de lucidité et encourager des actions motivées par la prudence et la sagesse.
Activer et rassembler des sentinelles, des sonneurs de trompette, des bien-veilleurs et des serviteurs...
Les articles, photos, vidéos, textes sont tous propriétaire de leurs ayant droits.
"Comme vous, je connaissais le mot nucléaire, mais sans plus, a part pour le LARZAC ;)
Depuis Tchernobyl je me suis penché sur la question, après Fukushima ce n'est plus possible!
Ils nous cachent tout!
Ici je me suis fait peur, mais il y a de quoi..."
Miralles Jean Pierre
Par des textes et surtout des vidéos faites par des journalistes qui n'était au départ ni pour ni contre, maintenant je vous laisse juges...
samedi 1 février 2020
Bonjour et bienvenue dans le Nucléaire
Pays/territoire :
Castellane, France
jeudi 22 mai 2014
Nouvelles du Japon, c'est toujours pas bon...
Il y a beaucoup de questions sur Fukushima.
1. Le réacteur 2 a exploser? Les travailleurs du nucléaire ont indiquer qu'ils ont entendu le bruit d'explosion. Cependant, la chambre n'est pas endommagé.
2. Qu'est-il arrivé au réacteur 4? Dans un premier temps, Edano Secrétaire général du Cabinet a annoncé "une bouteille de gaz a eu une petite explosion". Cependant, c'est évidemment un mensonge. Certains travailleurs nucléaires disent, le réacteur 4 n'a pas explosé, il a fondu.
3. Le réacteur 4 était-il vraiment vide? Il ya une thermographie au dessus du bâtiment du réacteur 4, mais il a montré l'intérieur du PCV (navire porte-conteneurs) est aussi chaud que SFP4. Maintenant je ne peux pas trouver le lien.
4. Pourquoi Tepco cache certaines parties de réacteur 3? Ils disent que c'était pour la protection des matières nucléaires, mais pour quoi faire?
5. Subsidence du sol possible dans les stations Fukushima.
6. Qu'est-il arrivé à Fukushima Daini. Il aurait eu un effondrement là aussi.
Nous avons besoin de chercher les clefs de ces questions ci-dessus.
Tornado est arrivé à Ibaraki quelques jours auparavant. Si il frappé SFP4, ce serait la fin du monde.
Je suis conscient que je reçois beaucoup de messages sur Twitter ou Facebook. J'essaie de les lire tous, mais cela prends du temps pour répondre. Je serais heureux si vous avez bien voulu essayer d'arrêter de me faire parvenir des messages pour quelques temps. Je suis désolé.
Le mensonge de Fukushima (ZDF - 07/03/2012)
Tepco a déversé dans le Pacifique 561 tonnes d’eaux radioactives souterraines avec la dérivation.
Article lié : Tepco a commencé les pompages de la dérivation : la radioactivité en tritium a grimpé à 87 % de la limite de sécurité visée [Lien].
Le 21 mai 2014, Tepco a au final déversé dans le Pacifique 561 tonnes d’eaux souterraines de la dérivation.
Selon leurs dernières analyses, 1 100 000 Bq/m³ (1,1 million) de tritium ont été relevés dans l’échantillon d’eaux souterrains pris le 19 mai 2014. Tepco affirme que les eaux des autres puits de dérivation sont moins radioactives, qu’ils peuvent diluer cette radioactivité en la mélangeant avec des eaux moins contaminées.
Ils ne recherchent pas le plutonium-238/239/240 et l’uranium-235/238 dans les eaux qu’ils rejettent. De plus, ce rejet ne fait diminuer que de 10 à 25% le flot des eaux souterraines qui s’écoulent dans les bâtiments de la centrale. (cf. [Édito Vidéo] Les entretiens du Fukushima Diary : “Tepco lessive le plutonium dans le Pacifique, un risque énorme pour un effet minimum”) [Lien]
Article lié : [Hypothèse plafond dépassée] Les eaux de la dérivation sont déjà au-delà de la limite de sécurité / Tepco : “on n’arrêtera pas de pomper” [Lien]
http://www.tepco.co.jp/cc/press/2014/1236543_5851.html
http://www.tepco.co.jp/cc/press/2014/1236552_5851.html
http://www.tepco.co.jp/cc/press/2014/1236553_5851.html
http://www.tepco.co.jp/nu/fukushima-np/f1/smp/2014/images/pump_well_14052101-j.pdf
http://photo.tepco.co.jp/date/2014/201405-j/140521-01j.html
Vous pouvez lire ceci parce que nous avons survécu jusqu’à aujourd’hui.
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Source : http://fukushima-diary.com/2014/05/tepco-discharged-561t-of-bypass-contaminated-groundwater-to-the-pacific/
Libellés :
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Fukushima,
Japon,
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jeudi 3 avril 2014
Fukushima : l'eau radioactive est arrivée au large du Canada. Les déchets devraient suivre.
L'eau radioactive en provenance de la centrale nucléaire de Fukushima, est arrivée en février 2014 sur les côtes canadiennes, peu de jours avant la date anniversaire de la catastrophe de Fukushima, le 11 mars 2011
Fukushima : l'eau radioactive est arrivée au large du Canada. Les déchets devraient suivre
Le tsunami du 11 mars 2011 qui a frappé le nord-est du Japon, a donné naissance à un continent de déchets qui se déplace vers la côte Ouest des Etats-Unis.
© PHOTO ARCHIVES AFP
Selon certains scientifiques, les eaux contaminées de Fukushima devaient atteindre, en 2014, les côtes nord-américaines. Pour d'autres, c'est un véritable continent de déchets potentiellement radioactifs, issus du tsunami du 11 mars 2011, qui est attendu sur la côte ouest des Etats-Unis.
Du césium-134 et du césium-137 au large du Canada
Deux isotopes radioactifs ont bien été découverts en février dernier au large de Vancouver, sur la côte Pacifique du Canada: du césium-134 et du césium-137 en provenance de Fukushima. Selon Radio-Canada, la côte Britanno-Colombienne baigne donc dans un océan qui affiche un faible niveau de radioactivité à la suite du désastre japonais. Pour l'océanographe et chimiste John Smith de l'Institut océanographique de Bedford en Nouvelle-Écosse, le césium-134 relevé au large du Canada, qui a une période de radioactivité d'environ deux ans, porte clairement la marque de la catastrophe de Fukushima. Le césium-137, lui, reste actif pendant une trentaine d'années.
Une carte interactive pour suivre les particules radioactives
Les particules radioactives issues de la pollution provoquée par la catastrophe nucléaire de Fukushima du 11 mars 2011, devraient errer durant une dizaine d'années dans les océans du monde, selon les chercheurs américains du Centre of Excellence for Climate System Science (CECSS) qui ont publié sur internet une étude sur le sujet, en août 2013. Les courants au large du Japon accélèrent la dilution des eaux radioactives, qui perdent donc en concentration radioactive et se dispersent, rapporte l'étude. "Les observateurs de la côte ouest des USA pourront mesurer une augmentation des matières radioactives trois ans après l'événement", estiment les scientifiques qui ont mis en place une carte interactive permettant de visualiser l'évolution d'un produit, quel qu'il soit, porté par les courants marins.
Ce graphique de la NOAA montre les concentrations en césium 137 à la surface des océans (entre 0 et - 200 mètres) en avril 2012 (a), avril 2014 (b), avril 2016 (c) et avril 2021 (d).
© PHOTO NOAA
Selon leurs projections, les premières traces de la pollution radioactive de Fukushima présente dans les eaux de l'océan Pacifique devaient arriver en 2014 aux Etats-Unis. Elles ont donc atteint le nord du Canada. Des tests similaires effectués au large des côtes des Etats américains de Washington, de Californie et d'Hawaii n'auraient détecté à ce jour aucune contamination. Que deviendront les innombrables fuites d'eau contaminées qui s'échappent du site dans l'océan depuis la catastrophe (le 22 juillet dernier, l'opérateur Tepco parlait de 390 tonnes par jour) ? L'étude du CECSS n'aborde pas la question.
Y a-t-il un danger pour la population ?
Pas vraiment, d'après Erik van Sebille, co-auteur de l'étude américaine, qui précise : "Cependant, les habitants de ces côtes ne seront pas affectés par les concentration de matériaux radioactifs car elles resteront en dessous des normes de l'OMS une fois qu'elles quitteront les eaux japonaises". Les scientifiques canadiens confirment : les valeurs relevées, sont bien en dessous des seuils préconisés, ne constitueraient pas de danger pour la santé humaine.
Les déchets du tsunami japonais : le 51ème Etat américain
Selon un article publié par le site "Terra Eco" le 7 novembre 2013, la NOAA (administration américaine de protection des océans) s'attendait, elle, à voir un véritable continent de déchets venu du Japon aborder la côte ouest américaine à la fin de l'année 2013 ou au début 2014. Surnommée le 51e État des Etats-Unis, la plaque de détritus de la taille du Texas, une énorme masse flottante qui ressemble à un amas de rouille, est constituée d'une quantité phénoménale de débris dus au tsunami : véhicules, maisons, pontons, quais entiers... Avec, cadeau, des espèces animales invasives. Trois d'entre elles inquiètent plus particulièrement les chercheurs américains : la moule bleue, l'algue brune connue sous le nom de wakamé, et l'étoile de mer, "Asterias amurensis". Les deux dernières figurent sur la liste des cent espèces exotiques envahissantes parmi les plus néfastes au monde, établie en 2000 par l'Union internationale pour la conservation de la nature.
Les macrodéchets du Tsunami dans le Pacifique nord.
Appel à la population
La NOAA minimise auprès de la population américaine le risque de la radioactivité éventuellement présente dans les débris en provenance du Japon. Elle a néanmoins lancé un appel dès le mois de mai 2012, afin que les promeneurs préviennent les autorités dès qu'ils trouvent un objet rejeté par les flots sur la côte Ouest. Certes, s'il est radioactif, mieux vaut ne pas le prendre, même avec des pincettes. A moins d'être armé d'un compteur Geiger, pour faire auparavant ses propres relevés...
D'après les calculs des scientifiques, la contamination de la côte ouest de l'Amérique du nord, devrait atteindre son point culminant vers 2016, mais les prévisions varient considérablement concernant le degré de contamination.
Fukushima : l'eau radioactive est arrivée au large du Canada. Les déchets devraient suivre
Le tsunami du 11 mars 2011 qui a frappé le nord-est du Japon, a donné naissance à un continent de déchets qui se déplace vers la côte Ouest des Etats-Unis.
© PHOTO ARCHIVES AFP
Selon certains scientifiques, les eaux contaminées de Fukushima devaient atteindre, en 2014, les côtes nord-américaines. Pour d'autres, c'est un véritable continent de déchets potentiellement radioactifs, issus du tsunami du 11 mars 2011, qui est attendu sur la côte ouest des Etats-Unis.
Deux isotopes radioactifs ont bien été découverts en février dernier au large de Vancouver, sur la côte Pacifique du Canada: du césium-134 et du césium-137 en provenance de Fukushima. Selon Radio-Canada, la côte Britanno-Colombienne baigne donc dans un océan qui affiche un faible niveau de radioactivité à la suite du désastre japonais. Pour l'océanographe et chimiste John Smith de l'Institut océanographique de Bedford en Nouvelle-Écosse, le césium-134 relevé au large du Canada, qui a une période de radioactivité d'environ deux ans, porte clairement la marque de la catastrophe de Fukushima. Le césium-137, lui, reste actif pendant une trentaine d'années.
Les particules radioactives issues de la pollution provoquée par la catastrophe nucléaire de Fukushima du 11 mars 2011, devraient errer durant une dizaine d'années dans les océans du monde, selon les chercheurs américains du Centre of Excellence for Climate System Science (CECSS) qui ont publié sur internet une étude sur le sujet, en août 2013. Les courants au large du Japon accélèrent la dilution des eaux radioactives, qui perdent donc en concentration radioactive et se dispersent, rapporte l'étude. "Les observateurs de la côte ouest des USA pourront mesurer une augmentation des matières radioactives trois ans après l'événement", estiment les scientifiques qui ont mis en place une carte interactive permettant de visualiser l'évolution d'un produit, quel qu'il soit, porté par les courants marins.
Ce graphique de la NOAA montre les concentrations en césium 137 à la surface des océans (entre 0 et - 200 mètres) en avril 2012 (a), avril 2014 (b), avril 2016 (c) et avril 2021 (d).
© PHOTO NOAA
Selon leurs projections, les premières traces de la pollution radioactive de Fukushima présente dans les eaux de l'océan Pacifique devaient arriver en 2014 aux Etats-Unis. Elles ont donc atteint le nord du Canada. Des tests similaires effectués au large des côtes des Etats américains de Washington, de Californie et d'Hawaii n'auraient détecté à ce jour aucune contamination. Que deviendront les innombrables fuites d'eau contaminées qui s'échappent du site dans l'océan depuis la catastrophe (le 22 juillet dernier, l'opérateur Tepco parlait de 390 tonnes par jour) ? L'étude du CECSS n'aborde pas la question.
Y a-t-il un danger pour la population ?
Pas vraiment, d'après Erik van Sebille, co-auteur de l'étude américaine, qui précise : "Cependant, les habitants de ces côtes ne seront pas affectés par les concentration de matériaux radioactifs car elles resteront en dessous des normes de l'OMS une fois qu'elles quitteront les eaux japonaises". Les scientifiques canadiens confirment : les valeurs relevées, sont bien en dessous des seuils préconisés, ne constitueraient pas de danger pour la santé humaine.
Les déchets du tsunami japonais : le 51ème Etat américain
Selon un article publié par le site "Terra Eco" le 7 novembre 2013, la NOAA (administration américaine de protection des océans) s'attendait, elle, à voir un véritable continent de déchets venu du Japon aborder la côte ouest américaine à la fin de l'année 2013 ou au début 2014. Surnommée le 51e État des Etats-Unis, la plaque de détritus de la taille du Texas, une énorme masse flottante qui ressemble à un amas de rouille, est constituée d'une quantité phénoménale de débris dus au tsunami : véhicules, maisons, pontons, quais entiers... Avec, cadeau, des espèces animales invasives. Trois d'entre elles inquiètent plus particulièrement les chercheurs américains : la moule bleue, l'algue brune connue sous le nom de wakamé, et l'étoile de mer, "Asterias amurensis". Les deux dernières figurent sur la liste des cent espèces exotiques envahissantes parmi les plus néfastes au monde, établie en 2000 par l'Union internationale pour la conservation de la nature.
Les macrodéchets du Tsunami dans le Pacifique nord.
Appel à la population
La NOAA minimise auprès de la population américaine le risque de la radioactivité éventuellement présente dans les débris en provenance du Japon. Elle a néanmoins lancé un appel dès le mois de mai 2012, afin que les promeneurs préviennent les autorités dès qu'ils trouvent un objet rejeté par les flots sur la côte Ouest. Certes, s'il est radioactif, mieux vaut ne pas le prendre, même avec des pincettes. A moins d'être armé d'un compteur Geiger, pour faire auparavant ses propres relevés...
D'après les calculs des scientifiques, la contamination de la côte ouest de l'Amérique du nord, devrait atteindre son point culminant vers 2016, mais les prévisions varient considérablement concernant le degré de contamination.
Pays/territoire :
Canada
lundi 3 mars 2014
Fukushima : vers une contamination planétaire ?
Lien d'origine:
http://www.bioaddict.fr/article/fukushima-vers-une-contamination-planeta...
http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/video-fukushima-vers-une-...
Date: 25/02/2014
Trois ans après la catastrophe nucléaire de la centrale de FukushimaDaiichi, une autre catastrophe se profile. Sanitaire celle là. Les premiers cas de cancer sont apparus. 26 déjà, tous chez des enfants de 0 à 18 ans. Plus d'une trentaine de cas sont suspects, et des dizaines de milliers d'enfants n'ont pas encore été testés. Le gouvernement tente de minimiser l'ampleur du drame. Mais les familles s'angoissent, et des mères sont en colère. La contamination s'étend, au-delà du Japon.
Tous les jours, des centaines de tonnes d'eau hautement contaminée sont déversées dans le Pacifique. Sur les plages de Californie les chercheurs, témoins de l'arrivée quotidienne de déchets du tsunami sur leurs plages, tentent par tous les moyens d'alerter les autorités. Les scientifiques du monde entier redoutent les effets incalculables sur la santé des populations si les poissons du pacifique continuent à être consommés sans aucun contrôle : un laboratoire d'analyses suisse vient de découvrir du césium 131 et 134 dans des barquettes de poisson dans un supermarché, ou dans du thé vert venant du Japon !!
Quelle est l'ampleur réelle de la contamination, humaine et environnementale ? Les contrôles sont-ils efficaces ? Qu'en est-il du taux de radiation des produits japonais exportés partout dans le monde ? Sommes-nous au bord d'une catastrophe sanitaire à l'échelle mondiale ?
"Pièces à conviction" fera le point sur ces interrogations. L'enquête réalisée par Lionel de Coninck sera diffusée le mercredi 26 février 2014 à 23h10 et sera suivie d'un débat animé par Patricia Loison avec Philippe JAMET, Commissaire de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et Yannick ROUSSELET, Chargé de campagne nucléaire de Greenpeace. .
Romy Heisenberg
Trois ans après l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima (Japon), une autre catastrophe se profile, sanitaire cette fois. Quelle est l’ampleur réelle de la contamination, humaine et environnementale ? Les contrôles sont-ils efficaces ? Sommes-nous au bord d’une catastrophe sanitaire à l’échelle mondiale ? "Pièces à conviction" fait le point sur ces interrogations, mercredi 26 février à 23h15 sur France 3, dans une enquête réalisée par Lionel de Coninck.
"Nous sommes assassinés à petit feu"
Depuis le début de la campagne de dépistage du cancer de la thyroïde lancée en 2011 par la préfecture de Fukushima, trente-trois cas de cancer de la thyroïde ont été recensés chez les jeunes de moins de 18 ans. Plus d’une trentaine d'autres cas sont suspects, et des dizaines de milliers d’enfants n’ont toujours pas été testés. La population visée est d’environ 375 000 jeunes de 0 à 18 ans. Seuls 254 000 Japonais ont été testés. Selon les autorités, à ce jour, rien ne permet de penser que ces cancers soient directement liés à l'accident du 11 mars 2011.
Face à l'inquiétude et à l'angoisse des familles, le docteur Nishio, spécialiste du cancer de la thyroïde, pratique des dépistages bénévolement. Selon l'avis du médecin, les tests des autorités de Fukushima ne sont pas fiables et le Japon est menacé par une épidémie de cancer.
"C’est une tragédie pour la faune"
A des milliers de kilomètres Fukushima, sur les plages de Californie, des chercheurs s’inquiètent de l’arrivée quotidienne de déchets radioactifs sur leur littoral, mais aussi dans les barquettes de poisson vendues dans les supermarchés. En effet, tous les jours, des centaines de tonnes d’eau hautement contaminées sont déversées dans le Pacifique depuis la centrale de Fukushima. Depuis, les scientifiques tentent d’alerter les autorités car tous redoutent des effets incalculables sur la santé des populations si les poissons du Pacifique continuent à être consommés.
Source: Bioaddict.fr
http://www.bioaddict.fr/article/fukushima-vers-une-contamination-planeta...
http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/video-fukushima-vers-une-...
Date: 25/02/2014
L'émission "Pièces à conviction" de France 3 a mené l'enquête sur l'impact à l'échelle mondiale de la catastrophe nucléaire de Fukushima.
Trois ans après la catastrophe nucléaire de la centrale de FukushimaDaiichi, une autre catastrophe se profile. Sanitaire celle là. Les premiers cas de cancer sont apparus. 26 déjà, tous chez des enfants de 0 à 18 ans. Plus d'une trentaine de cas sont suspects, et des dizaines de milliers d'enfants n'ont pas encore été testés. Le gouvernement tente de minimiser l'ampleur du drame. Mais les familles s'angoissent, et des mères sont en colère. La contamination s'étend, au-delà du Japon.
Tous les jours, des centaines de tonnes d'eau hautement contaminée sont déversées dans le Pacifique. Sur les plages de Californie les chercheurs, témoins de l'arrivée quotidienne de déchets du tsunami sur leurs plages, tentent par tous les moyens d'alerter les autorités. Les scientifiques du monde entier redoutent les effets incalculables sur la santé des populations si les poissons du pacifique continuent à être consommés sans aucun contrôle : un laboratoire d'analyses suisse vient de découvrir du césium 131 et 134 dans des barquettes de poisson dans un supermarché, ou dans du thé vert venant du Japon !!
Quelle est l'ampleur réelle de la contamination, humaine et environnementale ? Les contrôles sont-ils efficaces ? Qu'en est-il du taux de radiation des produits japonais exportés partout dans le monde ? Sommes-nous au bord d'une catastrophe sanitaire à l'échelle mondiale ?
"Pièces à conviction" fera le point sur ces interrogations. L'enquête réalisée par Lionel de Coninck sera diffusée le mercredi 26 février 2014 à 23h10 et sera suivie d'un débat animé par Patricia Loison avec Philippe JAMET, Commissaire de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et Yannick ROUSSELET, Chargé de campagne nucléaire de Greenpeace. .
Romy Heisenberg
Trois ans après l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima (Japon), une autre catastrophe se profile, sanitaire cette fois. Quelle est l’ampleur réelle de la contamination, humaine et environnementale ? Les contrôles sont-ils efficaces ? Sommes-nous au bord d’une catastrophe sanitaire à l’échelle mondiale ? "Pièces à conviction" fait le point sur ces interrogations, mercredi 26 février à 23h15 sur France 3, dans une enquête réalisée par Lionel de Coninck.
"Nous sommes assassinés à petit feu"
Depuis le début de la campagne de dépistage du cancer de la thyroïde lancée en 2011 par la préfecture de Fukushima, trente-trois cas de cancer de la thyroïde ont été recensés chez les jeunes de moins de 18 ans. Plus d’une trentaine d'autres cas sont suspects, et des dizaines de milliers d’enfants n’ont toujours pas été testés. La population visée est d’environ 375 000 jeunes de 0 à 18 ans. Seuls 254 000 Japonais ont été testés. Selon les autorités, à ce jour, rien ne permet de penser que ces cancers soient directement liés à l'accident du 11 mars 2011.
Face à l'inquiétude et à l'angoisse des familles, le docteur Nishio, spécialiste du cancer de la thyroïde, pratique des dépistages bénévolement. Selon l'avis du médecin, les tests des autorités de Fukushima ne sont pas fiables et le Japon est menacé par une épidémie de cancer.
"C’est une tragédie pour la faune"
A des milliers de kilomètres Fukushima, sur les plages de Californie, des chercheurs s’inquiètent de l’arrivée quotidienne de déchets radioactifs sur leur littoral, mais aussi dans les barquettes de poisson vendues dans les supermarchés. En effet, tous les jours, des centaines de tonnes d’eau hautement contaminées sont déversées dans le Pacifique depuis la centrale de Fukushima. Depuis, les scientifiques tentent d’alerter les autorités car tous redoutent des effets incalculables sur la santé des populations si les poissons du Pacifique continuent à être consommés.
Source: Bioaddict.fr
lundi 24 juin 2013
Le réacteur n°5 de la centrale du Bugey à l'arrêt, après un incendie.
L'incendie qui s'est déclaré lundi 24 juin à 13 h 15 à la centrale nucléaire du Bugey, dans l'Ain, a provoqué l'arrêt automatique du réacteur no 5, le feu ayant pris sur l'alternateur qui lui est associé. Cet incident se situe hors secteur nucléaire mais, suivant les consignes de sécurité, le réacteur s'est arrêté.
Le plan d'urgence interne déclenché par EDF est maintenu. Les pompiers sont sur place. EDF a indiqué à 15 h 50 que le feu était maîtrisé.
"L'événement ne nécessite pas, actuellement, le déclenchement du plan particulier d'intervention [un des volets du plan Orsec]. Toutefois, par mesure de sécurité, le centre opérationnel départemental a été activé", précise la préfecture.
Pour l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), cet incident n'est pas "un sujet de sûreté nucléaire". Impossible pour le moment de savoir quand le réacteur no 5 sera relancé. "L'exploitant doit vérifier l'état de l'alternateur. Et, s'il est gravement endommagé, il faudra le changer, ce qui empêchera alors le redémarrage du réacteur."
Source : http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/06/24/incendie-a-la-centrale-nucleaire-du-bugey_3435658_3244.html
mercredi 22 août 2012
Premières condamnations d'opposants à la ligne à très haute tension de l'EPR
La THT Cotentin-Maine qui doit transporter sur 163 km l'électricité du polémique EPR est vivement contestée. Plusieurs études font peser des soupçons, de leucémie infantile notamment, sur ces lignes, sans que toutefois un lien de cause à effet ait jamais été prouvé.
Alors qu'une centaine de recours ont été déposés en vain contre cette ligne ces dernières années, le lancement des travaux en janvier a donné lieu à une série de sabotages, et de vifs affrontements ont opposé lors d'une manifestation certains militants et les forces de l'ordre, le 24 juin à Montabot.
Un étudiant de 24 ans a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Coutances (Manche) à trois mois de prison pour violence sur deux gendarmes, légèrement blessés ce jour-là. C'est la première fois que la justice condamne un opposant à cette THT.
"C'est scandaleux. On peut douter de l'indépendance de la justice à l'égard du lobby industriel", a réagi à la sortie du tribunal le vice-président Europe Ecologie les Verts (EELV) du conseil régional, Yanic Soubien.
Lors de l'audience le 6 août, le parquet avait requis huit mois de prison pour participation à des violences contre les forces de l'ordre mais, contrairement au tribunal, il avait estimé qu'il n'était "pas établi" que le prévenu était coupable des blessures des deux gendarmes.
Pour les juges au contraire, "le prévenu, au sein d'un groupe organisé en cortège" a "activement participé à une seule et même scène de violence".
Lors de l'audience la défense a mis en cause l'Etat. "On veut faire (du prévenu) un bouc émissaire dans un pays où le fait d'être contre le nucléaire est suspect", a tonné Me Gervais Marie-Doutressoulle.
Le tribunal a, dans la foulée, annoncé mardi la condamnation du leader de la Confédération paysanne dans la Manche, Michel Houssin, 51 ans, qui avait reconnu lors d'une autre audience, le 19 juin, avoir en mars dévissé quatre boulons d'un pylône en construction à Saint-Martin-d'Aubigny (Manche).
Le syndicaliste, qui a annoncé faire appel, doit payer 1.000 euros d'amende, 3.300 euros de dédommagement et de remboursement de frais de justice à RTE, la filiale d'EDF qui gère les THT.
"Quelle est la limite de la contestation ' C'est la voie de fait (exaction ndlr). Tant qu'il y aura voie de fait, il y aura poursuite", a avait averti le procureur de la République, Renaud Gaudeul.
Interrogé par l'AFP, le directeur de l'aménagement de la THT chez RTE Jean-Michel Ehlinger a indiqué que la société "espér(ait) que cette décision aura(it) un pouvoir dissuasif et permettra(it) de limiter les débordements des militants somme toute rares". Il a "rappelé la dangerosité" des déboulonnages.
Un autre militant doit comparaître jeudi à Laval (Mayenne).
L'ex-ministre Pierre Méhaignerie, maire de Vitré (Ille-et-Vilaine) a saisi le Conseil d'Etat pour protester contre cette ligne qui traversera son département. Et dans une Normandie riche en vaches laitières, plusieurs éleveurs ont engagé des recours contre RTE qu'ils accusent de rendre leurs animaux malades.
Le département de la Manche (UMP) et la Région (PS) avaient également demandé une étude épidémiologique avant le lancement des travaux. La ligne THT doit être achevée en 2013, l'EPR en 2016.
Par AFP
Alors qu'une centaine de recours ont été déposés en vain contre cette ligne ces dernières années, le lancement des travaux en janvier a donné lieu à une série de sabotages, et de vifs affrontements ont opposé lors d'une manifestation certains militants et les forces de l'ordre, le 24 juin à Montabot.
Un étudiant de 24 ans a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Coutances (Manche) à trois mois de prison pour violence sur deux gendarmes, légèrement blessés ce jour-là. C'est la première fois que la justice condamne un opposant à cette THT.
"C'est scandaleux. On peut douter de l'indépendance de la justice à l'égard du lobby industriel", a réagi à la sortie du tribunal le vice-président Europe Ecologie les Verts (EELV) du conseil régional, Yanic Soubien.
Lors de l'audience le 6 août, le parquet avait requis huit mois de prison pour participation à des violences contre les forces de l'ordre mais, contrairement au tribunal, il avait estimé qu'il n'était "pas établi" que le prévenu était coupable des blessures des deux gendarmes.
Pour les juges au contraire, "le prévenu, au sein d'un groupe organisé en cortège" a "activement participé à une seule et même scène de violence".
Lors de l'audience la défense a mis en cause l'Etat. "On veut faire (du prévenu) un bouc émissaire dans un pays où le fait d'être contre le nucléaire est suspect", a tonné Me Gervais Marie-Doutressoulle.
Le tribunal a, dans la foulée, annoncé mardi la condamnation du leader de la Confédération paysanne dans la Manche, Michel Houssin, 51 ans, qui avait reconnu lors d'une autre audience, le 19 juin, avoir en mars dévissé quatre boulons d'un pylône en construction à Saint-Martin-d'Aubigny (Manche).
Le syndicaliste, qui a annoncé faire appel, doit payer 1.000 euros d'amende, 3.300 euros de dédommagement et de remboursement de frais de justice à RTE, la filiale d'EDF qui gère les THT.
"Quelle est la limite de la contestation ' C'est la voie de fait (exaction ndlr). Tant qu'il y aura voie de fait, il y aura poursuite", a avait averti le procureur de la République, Renaud Gaudeul.
Interrogé par l'AFP, le directeur de l'aménagement de la THT chez RTE Jean-Michel Ehlinger a indiqué que la société "espér(ait) que cette décision aura(it) un pouvoir dissuasif et permettra(it) de limiter les débordements des militants somme toute rares". Il a "rappelé la dangerosité" des déboulonnages.
Un autre militant doit comparaître jeudi à Laval (Mayenne).
L'ex-ministre Pierre Méhaignerie, maire de Vitré (Ille-et-Vilaine) a saisi le Conseil d'Etat pour protester contre cette ligne qui traversera son département. Et dans une Normandie riche en vaches laitières, plusieurs éleveurs ont engagé des recours contre RTE qu'ils accusent de rendre leurs animaux malades.
Le département de la Manche (UMP) et la Région (PS) avaient également demandé une étude épidémiologique avant le lancement des travaux. La ligne THT doit être achevée en 2013, l'EPR en 2016.
Par AFP
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