lundi 20 février 2012

Iori Mochizuki l'admin du Fukushima Diary

Name: Iori Mochizuki
Japanese, male, 27 years old.
Living in Yokohama.
Occupation: Civil engineer

Mirror site ; 
http://24000years.tumblr.com/


 Le blog : http://fukushima-diary.com/
Traduit avec Google.



Maintenant, je suis à Paris. se rendra à un autre endroit la semaine prochaine. La vie comme un gitan qui est bon pour la société avion.
Je suis en fait assez.
Ce qui me rend fatigué le. Plus, c'est que je ne peux pas aider tout le monde décevante, tout le temps
Ce que les gens veulent savoir le plus, c'est ce qu'ils peuvent faire pour Fukushima. mais je dois dire, il n'y a rien que nous pouvons faire. Rien. Absolument rien.
donc essayer de me faire distraire, j'ai été poster un lot quotidien. mais peu importe combien je poster, je n'ai pas de réponse que vous voulez savoir.
et quand je suis interviewé, parfois ils attendent que je sois plus comme victime, pitoyable et impuissant.
mais c'est un peu dur pour moi, parce que, depuis 311, je suis possédé par la colère.
Je veux que vous imaginiez, vous marchez dans la rue, et quelqu'un Lynches vous tout d'un coup. Comment pouvez-vous ne pas être en colère pour la personne? Pour moi, c'est le gouvernement, et Lynch, c'est l'explosion nucléaire.
Je pense que je suis déjà mort parce que j'étais trop tard pour évacuer. Comment puis-je pardonner à la personne qui m'a tué?


Quoi qu'il en soit, j'ai écrit l'article du «Site Web est mort." Je le pensais (le titre) dans un sens général. (Pas dans le sens que Fukushima-journal est mort.) C'est un peu hors de propos pour Fukushima, mais les sites sont tous mis en ordre par google pour les raisons stupides comme le trafic, pagerank et tout depuis les années 90. mais il n'a rien à voir avec la valeur de l'information. Maintenant toutes les informations sont obligés d'être dans l'ordre indépendamment de la qualité du site, c'est toujours comme la majorité des voix échelle, au cours de simplification. J'ai pensé que cette tendance va se tuer la créativité des écrivains sur l'Internet. C'est pourquoi je l'ai dit site web est mort. (Quoi qu'il en soit, je vais continuer à blogger.)


A la fin, c'est mon opinion personnelle, mais enenews et SKF ramassé les nouvelles au sujet de la substance noire, qui était extrêmement radioactif. Je pense qu'ils ont sur le blog de Oyama Koichi. mais je suis un peu méfiant sur son blog.
La dernière fois qu'il avait posté une partie des données de l'armée américaine ou quelque chose à dire ils ont mesuré plutonium et d'uranium à Tokyo. mais les données était comme 3000 Bq / kg d'uranium à Shizuoka ou quelque chose, peut-être qu'il fait une erreur de calcul. Vous devez être prudent de se référer à son blog.
C'est tout. Bonne nuit.

samedi 11 février 2012

5 minutes contre le nucléaire




Action nationale : 5 minutes contre le nucléaire !
A l'appel de 12 organisations (voir ci-dessous), vous êtes toutes et tous invité(e)s à éteindre vos lampes et appareils consommant de l'électricité entre 19 h 55 et 20 h, les 11 février, 11 mars, 26 avril et 4 mai prochains.

Cette action nationale a pour but :
de commémorer les catastrophes de Fukushima et Tchernobyl,
de protester contre la politique énergétique de l’État français qui n'a de cesse de soutenir encore et toujours le nucléaire.

Après la catastrophe de Fukushima, la France doit abandonner le nucléaire.
La campagne présidentielle doit être l'occasion d'engager notre pays sur la voie d'une transition énergétique pleinement assumée faisant la part belle aux énergies renouvelables et à la maîtrise de l'énergie.

Restez au « courant » :
En nous laissant vos coordonnées, quelques heures avant chaque action, vous recevrez un courriel et/ou un SMS pour rappel et une invitation à rediffuser l'information largement afin d'amplifier la mobilisation.

Si nous sommes plusieurs dizaines de milliers d'individus à agir de concert, nous pouvons avoir un impact et montrer que nous sommes nombreux-ses à vouloir sortir du nucléaire.

Un petit geste peut avoir, s’il est démultiplié, une puissance militante insoupçonnée.

"5 minutes contre le nucléaire" est une action nationale lancée à l'appel de l'association Agir pour l'Environnement et de 11 autres organisations (et peut-être d'autres à venir ?
Vous souhaitez être partenaire : contactez nous sur contact@cinqminutescontrelenucleaire.fr) :

l'association Agir pour l’Environnement,
Greenpeace,
Attac,
Biocoop,
la Confédération paysanne,
le Réseau Action Climat,
Nature et Progrès,
la Fondation France Libertés,
le Réseau Sortir du nucléaire,
WECF,
Générations Futures
Résistance à l’Agression Publicitaire

Ils soutiennent :
Cyberacteurs
Comité Stop Belleville Stop Dampierre

Soutenez l'action 5 Mn contre le Nucléaire
http://www.cinqminutescontrelenucleaire.fr/

http://niclaire.blogspot.com/2012/02/5-minutes-contre-le-nucleaire.html




jeudi 9 février 2012

Fukushima : il se bat pour ne pas laisser mourir ses vaches irradiées



Alissa Descotes-Toyosaki
journaliste
Publié le 31/01/2012 à 06h04

Au Japon, l'accident nucléaire de la centrale Fukushima a contraint les habitants dans un périmètre de 10 km autour de la centrale nucléaire de quitter leur habitations pour qu'ils ne soient pas contaminés par les évaporations et fuites radioactives. Ainsi, plusieurs fermes voisines de la centrale ont été abandonnées par leurs habitants, laissant de nombreux troupeaux d'animaux seuls. Beaucoup de ces bétails meurent à cause de la famine, car personne n'a le droit de venir les  nourrir.




(De Tokyo) En ce vendredi 27 janvier, une fanfare joue devant la tente antinucléaire de Kasumigaseki. Il y a deux jours, un ordre d'expulsion a été envoyé par le ministère de l'Economie, mais personne n'y croit vraiment.

Alors que l'heure de pointe approche et que les fonctionnaires du ministère investissent le carrefour en même temps que 600 activistes antinucléaires, on entend une voix qui crie à s'en arracher les poumons :

« Ce combat contre le nucléaire, il faut le mener de front ! Je ne tolèrerai pas qu'on règle le problème en tuant mes vaches ! »

On aperçoit un petit van noir couvert de banderoles avec un haut-parleur qui tourne autour du rond-point. L'homme est tellement en colère qu'il surpasse en décibel tous les autres. C'est un éleveur de la région de Fukushima, et ses 330 vaches sont irradiées.

« On a tous évacué de la ville de Namie, à 14 km de la centrale, tout de suite après la première explosion, les éleveurs ont dû jeter tout le lait et fuir leur ferme en abandonnant leurs bêtes. Elles n'avaient plus aucune valeur économique mais était-ce une raison pour les laisser mourir de faim ? »

« J'ai décidé de ne pas laisser mourir mes animaux »

Masami Yoshizawa reprend sont souffle. Il a le regard d'un homme qui a vécu l'enfer :

« Je suis né à Chiba, près de Tokyo, mais cela fait ouze ans que j'ai un élevage de vaches à Namie. Le 18 mars, une semaine après l'accident nucléaire, j'ai décidé de retourner à ma ferme en emmenant de la paille de soja pour nourrir mes bêtes. »

En mai 2011, l'administration Kan a signé l'ordre de se débarrasser de tous les animaux restés dans la zone d'exclusion des 20 km. Un ordre approuvé par les éleveurs, sauf une poignée de réfractaires comme M. Yoshizawa :

« A cause de cet accident nucléaire, nous avons tout perdu. J'habite moi-même dans un logement provisoire à Nihonmatsu, à 45 km de la centrale, et je me fais irradier quotidiennement.

Les éleveurs du périmètre interdit ont été confrontés à un choix terrible, à savoir choisir entre leur propre vie et celle de leurs bêtes. Moi je n'ai pas de famille et j'ai décidé de ne pas laisser mourir mes animaux.

A présent, cela fait dix mois et mes 330 vaches paissent tranquillement dans les prés. Je demande au gouvernement de trouver une solution pour ces animaux. Pas de mort par abandon ni par euthanasie, mais une troisième solution. »

La Ferme de l'espoir

M. Yoshizawa a présenté une requête au ministère de l'Agriculture pour demander qu'on laisse en vie les animaux du périmètre d'exclusion et a crée un projet, la Ferme de l'espoir, qui recueille les animaux irradiés et les nourrit.

« J'ai demandé à ce qu'on fasse venir des chercheurs, des professeurs d'université pour trouver une solution. Nous voulons avoir une étude sur la décontamination du sol, la quantité de césium, et trouver un moyen d'utiliser nos vaches à des fins utiles, pour étudier la radioactivité. »

Armé de sa camionnette immatriculée Fukushima et de l'énergie du désespoir, M. Yoshizawa a pu réunir d'importantes donations pour acheter le pâturage nécessaire.

« Cela fait plus de dix fois que je viens à Tokyo. Je me poste devant le carrefour de Shibuya aux heures d'affluence avec ma camionnette. Il y a beaucoup de gens qui pleurent. »

« Plutôt mourir que laisser mourir »

Aujourd'hui, Mr Yoshizawa est venu encourager le sitting des tentes de Kasumigaseki :

« Notre région est devenue un véritable Tchernobyl. Si on ne fait pas quelque chose contre le redémarrage de la centrale de Hamaoka, c'est Tokyo qui va devenir un “no man's land” ! »

La capitale nippone est située à peu près à 200 km de la centrale de Fukushima au nord et celle de Hamaoka au sud. Une situation rendue encore plus alarmante par l'activité sismique de ces derniers mois.

« Le 17 mars, après la triple explosion des réacteurs, je suis retourné à Namie en me disant que c'était la dernière fois que je revoyais ma ferme. J'ai bombé le mur avec un spray noir avant d'aller au siège de Tepco. L'inscription y est toujours et ma volonté aussi : “Plutôt mourir que laisser mourir.” »

De l'autre côté du carrefour, on entend les slogans des antinucléaires monter dans la nuit. Il n'y aura pas d'expulsion aujourd'hui mais tant que les questions de l'évacuation de Fukushima et de l'arrêt complet des réacteurs ne sont pas réglée, il n'y aura pas de paix dans l'archipel.

mercredi 1 février 2012

Le Japon se prépare à se passer du nucléaire dès cet été



Le ministre nippon de l'Industrie a reconnu jeudi que le Japon pourrait n'avoir plus aucun réacteur nucléaire en activité cet été à cause des réticences de la population et des autorités locales à accepter le redémarrage des nombreuses unités arrêtées.

Yukio Edano a prévenu dans un entretien accordé à l'agence Dow Jones Newswires qu'il ne pouvait s'engager sur un calendrier pour la réactivation des tranches stoppées. "Si nous fixions une date pour la relance de réacteurs, cela signifierait que nous tirons par avance des conclusions positives sur la sécurité et, dans ce cas, nous ne pouvons pas obtenir la compréhension du peuple", a-t-il expliqué. "Nous devons dès lors prendre des dispositions au cas où plus aucune centrale nucléaire ne serait exploitée dans les prochains mois et surtout lors des pics de consommation estivaux", a-t-il ajouté.

Sur le parc japonais de 54 réacteurs, seulement cinq restent encore en activité, mais ils doivent être stoppés d'ici à mai et nul ne sait quand les autres tranches pourront être remises en service. A la suite du tremblement de terre et du tsunami qui, le 11 mars, ont causé l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Daiichi (nord-est), une quinzaine de réacteurs ont été subitement arrêtés dans les centrales du nord-est, puis deux autres tranches présentant des risques à Hamaoka (centre). Le redémarrage de tous les autres réacteurs stoppés pour une session de maintenance régulière (obligatoire après 13 mois d'exploitation), ou à cause des secousses sismiques, est conditionné à de nouveaux tests de résistance (notamment vis-à-vis des catastrophes naturelles) et à l'approbation des autorités locales, ce qui retarde l'échéancier habituel.

Les compagnies d'électricité, qui appellent la population et les entreprises à réduire leur consommation, sont forcées de remettre en exploitation des centrales thermiques afin de compenser. Le gouvernement étudie pour sa part des plans d'urgence pour faire face à une éventuelle pénurie de courant. "Passer l'été sans énergie nucléaire sera extrêmement difficile", a prévenu le ministre, mais il a dans le même temps souligné que les contrôles de sécurité ne pouvaient être accélérés juste pour obtenir leur redémarrage à temps.

La compagnie Tokyo Electric Power (Tepco), qui exploitait les deux centrales de la préfecture de Fukushima et qui dessert la mégapole de Tokyo, estime pour sa part qu'il est quasi certain qu'aucun de ses réacteurs ne fonctionnera cet été. (belga)